Histoire![]() Prieuré au XVIIème ![]() le château |
L'histoire de Saint Jean de Côle se confond avec celle du château de La Marthonie et celle du Prieuré, qui fut édifié à la fin du XIème siècle par Raynaud de Thiviers, évêque de Périgueux, sur les bords de la Côle, au carrefour des voies menant de Nontron à Thiviers ou à Brantôme.
En 1436, le Pape Eugène IV encourage la reconstruction du prieuré, mais un siècle plus tard, le passage de nombreuses troupes, durant les guerres de religion, dévastent à nouveau le village et les protestants dispersent les biens des religieux. Au début du XVIème siècle, le château est reconstruit par Mondot de La Marthonie, 1er président du Parlement de Bordeaux, conseiller de la régente Louise de Savoie (mère de François 1er). En 1669, l'évêque de Périgueux exige la réalisation des travaux de réparation et contraint les religieux à adopter la règle des Génovéfains. C'est de cette période que datent les bâtiments existants aujourd'hui, construits sur les ruines des bâtiments romans, dont il ne subsiste que quelques vestiges.
À la Révolution, les chanoines disparaissent ; les bâtiments sont vendus, les livres et les manuscrits sont brûlés. Depuis cette époque, le Prieuré est une propriété privée. Le village de Saint Jean de Côle connut une nouvelle prospérité au cours du XIXème siècle, avec la construction puis la mise en service de la voie ferrée Angoulême - Brive, qui passait par Nontron, Saint Jean de Côle et Thiviers. La commune compta alors jusqu'à 800 habitants. Comme toutes les campagnes françaises, le village connut des pertes humaines importantes durant la 1ère guerre mondiale, aggravées par l'exode rural qui suivit celle-ci. Il entama alors un lent déclin, jusqu'aux années soixante-dix, période à partir de laquelle sa population se stabilisa et fut enrichie par un apport important de résidents secondaires, souvent d'origine étrangère, attirés par la beauté du site, objet de nombreuses restaurations et d'un effort de développement touristique important, qui en font
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![]() Moulin du pont Gentilé : les Jean-Colois( es ) |